Burn-out maternel: moi ? Jamais !
- le juin 11, 2015
- par Anna
- dans education, les parents
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Je dois bien le reconnaître aujourd’hui, même si je ne m’en suis pas rendue compte à l’époque. C’était entre 2011 et 2013 environ. Je souffrais mais je ne savais pas de quoi ni pourquoi exactement. Je me sentais submergée, dépassée, triste, impuissante, découragée, coupable, épuisée et faible. Rien que ça =) !
Aujourd’hui je suis lucide, à l’époque je n’y voyais rien… J’ai traversé une crise que de plus en plus de mamans traversent: le burn-out maternel.
Je ne vous apprends rien, le mot burn-out est un mot anglais =)
C’est le fait de s’éteindre, de s’épuiser à force de travailler.
Ce qui est intéressant c’est que ce mot fasse référence au fait de brûler (burn).
Brûler son énergie, au point où il ne nous en reste plus. A ce moment-là, la « passion » de l’éducation m’avait quitté. C’est ce que j’ai ressenti à l’époque: un manque d’énergie, parce-que ma flamme s’était éteinte.
Je n’avais plus envie de passer du temps avec mes enfants comme avant. J’en avais même peur. C’est irrationnel je sais, mais quand on a mis la barre trop haut, et qu’on n’arrive plus à assumer, alors on ressent le besoin de s’éloigner de ce qui nous stresse. J’avais peur car je ne comprenais pas pourquoi je n’y arrivais plus alors qu’avant tout allait bien. Cette peur était liée au stress et à la culpabilité. Je me sentais coupable de ne pas réussir à m’occuper de mes enfants aussi bien qu’avant.
Et si ce n’était pas une dépression mais un burn-out maternel?
Je n’ai découvert que récemment que ce dont j’avais souffert pendant deux longues années était certainement un burn-out maternel. Je ne connaissais pas le mot, ni le concept qu’il cachait. Personne pour m’aiguiller, à part ma meilleure amie et mon mari qui me mettaient en garde contre le fait de trop en faire, de ne pas baisser mon niveau d’exigence. Mais leurs conseils, je ne voulais pas les écouter. Ou je ne pouvais pas. J’étais dans une spirale descendante. Ca tournait et je continuais de descendre.
A l’époque je n’avais pas eu le réflexe de demander à M. Google pourquoi j’étais devenue comme ça. Non! Ca ne m’avait même pas traversé l’esprit! Si j’avais su à l’époque, j’aurais pu lire un article tel que celui-ci du site zen et organisée. Cela m’aurait aidé sans doute.
J’ai finalement réussi à m’en sortir, au prix de beaucoup d’efforts, de patience et de remises en question. Je suis la preuve qu’on peut s’en sortir seule, avec de simples lectures. Mais ce n’est pas facile et c’est clair qu’il vaut mieux être accompagnée. Mais pour les mamans qui n’ont personne pour les aider, sachez que c’est possible !
A l’époque je pensais faire une « simple » dépression (quoiqu’une dépression, ce n’est pas si simple !). Une petite recherche sur l’incontournable google et voilà que je découvre le livre de Lucia Canovi « Marre de la vie ».
Ce n’est pas le seul livre que j’ai lu, mais c’est l’un de ceux qui m’ont le plus marquée. Sur son précieux conseil donné dans son livre, j’ai décidé de suivre une biblio-thérapie: me guérir par la lecture.
Si ce livre vous intéresse, vous pouvez vous le procurer en cliquant sur les boutons ci-dessous pour acheter la version papier (852 pages) ou la version audio (6 CD).
Je ne regrette pas cette épreuve, elle a été salutaire. J’en suis sortie renforcée et j’ai appris beaucoup sur moi en premier puis sur les autres.
J’ai grandi, ma flamme s’est rallumée ! =)
- Si vous voulez en savoir plus sur les symptômes et solutions du burn-out maternel, je vous invite à lire cet article.
Et vous?…
Avez-vous déjà fait un burn-out maternel? Vous vous êtes déjà sentie épuisée? N’hésitez pas à le partager en commentaire =)
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