Comment booster la confiance en soi de votre enfant
- le octobre 01, 2015
- par Anna
- dans les enfants
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La confiance en soi, 5 astuces qui fonctionnent….
Avoir confiance en soi est une des clés du bonheur. Pourquoi? Parce-qu’on se sent libre d’agir, on n’a pas tous ces freins invisibles qui nous empêchent de faire ce qui nous tient à coeur. Je veux que mes enfants grandissent en ayant confiance en eux et je suppose que vous aussi. Je veux que lorsqu’ils sont face à un challenge, la peur ne les arrête pas, qu’ils agissent malgré les appréhensions. Je veux qu’il aient une image juste d’eux-même et qu’ils s’estiment. Vaste programme…
Soyons clair: chaque enfant a sa personnalité, et pour avoir 6 enfants, je suis bien placée pour le savoir! Ma fille de 11 ans a gagné en confiance en elle au fur et à mesure des années. J’ai dû la pousser à se dépasser pour qu’elle prenne confiance en elle. Cette année, alors qu’elle est en classe de sixième, elle a dû prendre le bus seule. J’ai dû lui faire comprendre que si les autres pouvaient elle le pouvait aussi, la rassurer sur les éventuels dangers, lui dire qu’elle était tout à fait capable, et combien elle serait fière d’elle-même d’avoir franchi le pas. Et devinez quoi? Alors qu’elle freinait des quatre fers, elle a fini par le faire 😉
Bon, assez parlé de moi, voici 5 astuces qui vous permettront de booster la confiance en soi de votre enfant:
1/ Soyez réaliste!
Pas la peine de faire croire à votre enfant qu’il est un Michael Jordan en puissance s’il ne met jamais aucun panier, ni de lui dire qu’il cuisine comme un chef si ce n’est pas vrai, car l’enfant n’est pas dupe et il se rendra compte que vous lui mentez. Il peut même le prendre comme de la moquerie de votre part, un manque de jugement.
Pas la peine non plus de nier ses sentiments. S’il se dévalorise par rapport à sa grande soeur qui dessine mieux que lui, ce n’est pas lui rendre service que de lui dire que ce n’est pas vrai, qu’il se fait des idées. En niant ce qu’il ressent, il se sentira incompris.
Reconnaissez ses sentiments en reformulant: « Tu aimerais pouvoir faire le grand écart comme ta copine Marie, tu te sens triste / pas à la hauteur ? ». Puis aidez-le à trouver une solution en vous focalisant sur le processus plutôt que sur le résultat. C’est-à-dire? Ce qui compte, ce n’est pas où en est Marie aujourd’hui mais qu’est ce qu’elle a mis en place dans le passé pour être capable aujourd’hui de faire ce grand écart. « C’est qu’elle doit certainement beaucoup s’entraîner chez elle pour arriver à ce résultat tu ne penses pas? Ou bien elle prend des cours de gym? ». C’est à ce moment-là que votre enfant va découvrir s’il est prêt à faire les efforts nécessaires pour arriver au résultat qu’il envie tant .
2/ Creusez le sujet!
Si votre fille rentre de l’école en disant que Suzie est plus jolie qu’elle, c’est peut-être utile de l’interroger pour comprendre ce qu’elle entend par là et comment elle est arrivée à cette conclusion. « Tu dis qu’elle est plus belle, c’est ce que tu penses vraiment ou bien tu as entendu quelqu’un la complimenter? Ce n’est pas parce-que tu n’as pas reçu de compliment que ça veut dire que tu n’es pas belle! ». C’est important de ne pas rendre l’enfant dépendant des compliments. Sa valeur est intrinsèque et ne doit pas dépendre du jugement des autres. Bon, ça c’est l’idéal a atteindre !
Ou si votre fils rentre de l’école en disant « Théo est bon en math lui! », c’est peut être le signe que votre enfant rencontre des difficultés en maths et qu’il aimerait bien s’en sortir….manière indirecte de demander de l’aide!
3/ Méfiez-vous de vos paroles!
Parfois nous parlons vite, un peu trop peut-être. En tant que parents nous voulons bien faire, nous voulons que nos enfants progressent. C’est la définition même d’un parent: « individu voulant bien faire pour que son enfant grandisse en faisant bien! » (cherchez pas dans le larousse, c’est ma définition!). Si par exemple ma petite de 5 ans ne sait pas encore boutonner son manteau seule, est-ce bien utile de lui rappeler que tous les enfants de son âge savent déjà le faire? Pas sûr! En la comparant ainsi à tous ses camarades de classe je la dévalorise puisque je lui envoie le message subliminal suivant « tu es moins bien que les autres ». Et c’est de là que ma petite de 5 ans va chercher à se positionner par rapport à ses camarades en utilisant les termes « mieux que » ou « pire que ». Elle se sentira inférieure à ses amis. Bref, je n’aurai pas gagner grand chose en faisant cela!
Mieux vaut féliciter les enfants pour ce qu’ils savent déjà faire et les efforts qu’il fournit, tout en les encourageant à faire mieux, à aller au maximum de leurs capacités à eux (et pas comparer aux autre enfants).
4/ Comparez-le à lui-même!
Cela peut paraître étrange car généralement on compare deux choses différentes. Sauf qu’avec les êtres humains, mieux vaut ne pas le faire (sauf dans certains cas bien précis). L’être humain est beaucoup plus complexe qu’un ouvre-boite ou même que le dernier iphone! On en peut pas comparer objectivement telle ou telle caractéristique en donnant une note pour chaque critère. Les enfants sont tous différents, tous uniques, tous en développement.
Il faut aider l’enfant à se comparer à lui-même. Une autre clés du bonheur (ca en fait déjà deux dans cet article!), c’est de sentir qu’on évolue, qu’on s’améliore jour après jour. C’est pareil pour les enfants. Ils ont besoin de se sentir progresser. Montrez-lui qu’il devient meilleur: « C’est génial! La semaine dernière tu ne savais pas faire de gâteau yaourt. Regarde aujourd’hui ce que tu es capable de faire! Un délicieux gâteau, avec lequel tu vas tous nous régaler! » . C’est quand même mieux que de lui dire par exemple: « Ah ça y est maintenant tu sais faire un gâteau yaourt, comme ta cousine, sauf que elle, elle sait le faire depuis longtemps. Miam on va se régaler! »
5/ Jouez avec lui!
En prenant du temps pour jouer avec votre enfant, vous lui montrez qu’il a de la valeur à vos yeux, qu’il mérite un peu de votre temps si précieux. Vous pouvez même profiter de ce temps de jeu pour éduquer votre enfant aux bons comportements. C’est un moment privilégié qui vous permettra de vous relaxer et qui donnera un sentiment d’importance à vos enfants. C’est là la clé: se sentir important, se sentir exister aux yeux de ses parents! Quoi de mieux pour développer sa confiance en soi?
Et vous?
Est-ce que pour vous c’est important que votre enfant ait confiance en lui? (je suppose que la réponse est oui :))
Vous avez d’autres astuces pour développer sa confiance en lui ? N’hésitez pas à les partager dans les commentaires !
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