Jalousies et rivalités entre frères et soeurs : (partie 2)

Voici la deuxième partie du résumé du livre Jalousies et rivalités entre frères et soeurs – Comment venir à bout des conflits entre vos enfants de Adele Faber et Elaine Mazlish que vous pouvez vous procurer sur Amazon en cliquant sur l’image ci-dessous:

Pour lire la première partie, c’est par ici …

5/ Frères et sœurs dans leur rôle

Le fait d’enfermer les enfants dans des rôles bien précis provoque des sentiments négatifs et augmentent les disputes fraternelles. Nous les parents, devons comprendre que nos paroles et nos comportements peuvent enfermer un enfant dans un rôle.

Si nous portons un regard négatif sur un de nos enfants, cela peut dégrader les relations entre frères et sœurs. Notre devoir est donc de nous focaliser sur les côtés positifs de chaque enfant.

* Qu’est-ce qui nous pousse, nous parents, à attribuer des rôles différents à nos enfants ?

• Pour remonter le moral à l’enfant.
• Pour nous remonter le moral à nous-même.
• Nous projetons nos propres faiblesses sur nos enfants.
• Pour plaisanter avec nos enfants.
• Pour leur donner à chacun une identité distincte.
  
  

* Les enfants s’attribuent eux-mêmes des rôles aussi. Il y a celui qui joue :

• Le méchant pour attirer l’attention.
• Le bon pour gagner l’affection des adultes.
• Le clown pour éviter les problèmes.
• L’incapable pour se faire servir.
  
  

* Enfin, les enfants se donnent des rôles les uns aux autres.

Nous devons préparer nos enfants à jouer tous les rôles car c’est ce qui les attend dans la société. Nous ne devons pas les limiter à quelques rôles. Même si un enfant n’est pas aussi doué que sa sœur dans un sport par exemple, ce n’est pas une raison pour ne pas le laisser y jouer, même s’il n’excellera pas.

« Les enfants naissent avec des caractères différents. Mais nous, les parents, nous pouvons exercer une influence sur leur caractère, nous pouvons donner un coup de main à la nature. Faisons-le avec sagesse. N’attribuons pas à nos enfants des rôles qui les mettront en position d’échec. » (Faber et Mazlish)

Nous devons aussi faire attention de ne pas désigner nos enfants selon leur rang de naissance : « Voilà mon aîné, mon cadet, mon bébé… ».

Nous devons aider chaque enfant à se libérer de leur étiquette et à devenir vraiment lui-même.

Parfois nous nous identifions à un de nos enfants, selon notre propre rang de naissance.

Un outil pour inciter les enfants à voir le positif chez les autres : « Le bombardement d’encouragements ». Chaque enfant doit trouver trois (ou plus) qualités qu’il apprécie chez les autres.

6/ Quand les enfants se disputent

* Les 7 raisons qui poussent les enfants à se disputer :

• Pour des problèmes de propriété (« c’est à moi ! »).
• Pour des problèmes de territoire (« c’est ma chambre ! »).
• Pour forcer les parents à prendre leur parti.
• Pour se défouler sur quelqu’un et faire sortir la colère qui est en eux.
• Parce qu’ils s’ennuient.
• Pour se donner l’impression qu’ils sont forts, supérieurs.
• Parce qu’ils aiment voir leurs parents « sortir de leurs gonds ».

Il faut reconnaître que certaines de nos réactions ne font qu’aggraver les disputes en amplifiant les frustrations et les rancunes des enfants.

* Voici 5 points à avoir en tête lorsque vous gérez une dispute :

• Reconnaître que les enfants ont un problème et qu’ils sont en colère.
• Ecouter la version de chaque enfant.
• Reconnaître la gravité du problème.
• Leur montrer que vous avez confiance en leur capacité de trouver une solution.
• Quitter la pièce.

* Une technique utilisée par les auteures Faber et Mazlish lorsque la dispute tourne à la bagarre :

• Décrire à voix haute et énergiquement ce que l’on voit.
• Montrer votre détermination à n’accepter aucune violence.

Les enfants apprécient que leurs parents les protègent les uns contre les autres. Les parents doivent intervenir si un enfant est maltraité physiquement ou verbalement. Nous devons intervenir aussi si malgré tous leurs efforts ils ne parviennent pas à un accord. Lorsque nous intervenons c’est pour « rétablir des voies de communication bloquées ».

* Pour régler des chamailleries sans gravité :

1. Ignorez-les.
2. Dites-vous qu’en réglant eux-mêmes leurs conflits, les enfants se préparent à leur vie d’adulte.

Parfois les conflits entre nos enfants sont le symptôme d’un vrai malaise, le signe d’une relation malsaine.

L’important est que nous ne prenions pas les disputes de nos enfants à la légère, pensant que ces « querelles de gosses » finiront par passer tout seul. Certains enfants souffrent réellement de leur relation avec leur frères et sœurs. Il ne faut pas minimiser leur souffrance.

* Comment faire pour rétablir une bonne entente ?

1. Réunissez les personnes concernées et expliquez le but de la réunion.
2. Expliquez à chacun les règles (ne pas interrompre celui qui parle).
3. Ecrivez ce que ressent chaque enfant et ce qui le préoccupe. Lisez vos notes pour vous assurer que vous les avez bien compris.
4. Permettez à chaque enfant de réfuter la version de l’autre.
5. Encouragez les enfants à trouver des solutions que vous écrivez.
6. Choisissez les solutions qui conviennent à tout le monde.
7. Le suivi (se réunir quelques jours plus tard pour constater l’évolution).

C’est une bonne chose d’inciter les enfants à partager, pour des raisons pratiques (pour se débrouiller dans la vie) et aussi pour des raisons spirituelles (parce-que c’est bien). Mais les obliger à partager peut avoir pour effet qu’ils s’accrochent encore plus à leurs affaires.

* Comment encourager les enfants à partager ?

1. En rendant les enfants responsables du partage (les laisser gérer le partage).
2. En montrant les avantages du partage (ce qu’ils peuvent en tirer).
3. En laissant du temps pour que les choses mûrissent (attendre que l’enfant soit prêt).
4. En manifestant notre satisfaction quand le partage est spontané.
5. En donnant nous-même l’exemple.
   
   

Voilà, le résumé est terminé ! Si vous l’avez aimé n’hésitez pas à la partager en cliquant sur les boutons ci-dessous !

Pour aller plus loin dans la gestion des conflits frères / soeurs, je vous laisse lire cet article qui donne un éclairage un peu différent :  » 10 moyens de gérer les disputes entre frères et soeurs. »

Et vous ?

Comment gérez-vous les disputes de vos enfants ?

Si par miracle vos enfants ne se disputent jamais, dites-nous comment vous faites 😉